BRICHE Véronique MOF Bijoutière 2004

Tél. 04 76 85 20 03

Le hasard à fait la chose. Accompagnant une parente chez son bijoutier qui cherchait à former un apprenti, j'ai pensé :
« pourquoi pas moi ? » En septembre 1977, à Versailles,je commence donc un apprentissage de trois ans de pratique en atelier et de cours théoriques au CFA de la rue du Louvre à Paris.

J'intègre en 1981 un atelier nantais où je fais principalement de la réparation de bijoux, ce qui me permet d'acquérir la maîtrise technique, l'efficacité et la rapidité dans le travail.

En 1986, souhaitant m'installer dans la région grenobloise, j'adresse ma candidature à différents ateliers et reçois une réponse de Monsieur Alain Brosset. Il m'enseignera la fabrication des bijoux et m'aidera quelques années plus tard à installer mon propre atelier qui ouvre ses portes le 2 mai 1991.

Quelques années plus tard, je me lance un nouveau défi personnel, celui de devenir« Un des Meilleurs Ouvriers de France ». Après trois participations, j'ai la très grande satisfaction d'obtenir le titre dans la spécialité : « Bijouterie Métaux Précieux », le 15 mars 2004.

L'histoire de la bijouterie commence avec la réalisation des premières parures en os, mais la découverte de métal jaune ou blanc dans le lit d'une rivière ou sous terre, il y a plus de 6 000 ans transforme cette activité.

L'imagination est au départ de la création du bijoutier. Après avoir concrétisé son projet par des dessins et des croquis, il débute le travail du métal : la fonte en lingotière, le passage dans différents laminoirs et filières (qui constituent le gros outillage d'un atelier),pour obtenir le matériau sous la forme requise pour la fabrication proprement dite.

Installé à son établi, le bijoutier procède alors à une manipulation beaucoup plus précise du métal (montages, soudures…) jusqu'à la dernière étape du travail, le polissage : l'objet qu'il tient alors entre ses mains, reflète la lumière et lui offre sa
beauté et la satisfaction immense de l'avoir créé et réalisé.

La bijouterie artisanale requiert les qualités de tout métier d'art : créativité, grande maîtrise technique, patience et minutie.

Elle nécessite une constante remise en question et l'acquisition permanente de nouvelles connaissances indispensables à l'évolution de la création.

La viole d'amour est un instrument du XVIII de la famille des violoncelles.

Celle-ci a été créée pour le concours en suivant des cotes imposées. Réalisée en laiton (métal jaune) et maillechort (métal gris), elle mesure 20,5 cm de haut sur 5,9 cm dans sa plus grande largeur pour un poids de 101,40 gr. Elle est ornée d'un serpent qui remonte le long du manche et dont la tête repose sur le haut de l'instrument.